15 décembre 2023

« J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais malade et vous m’avez visité. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi. » 
Matthaios (Matthieu) 25: 36 (BYM) 

Telle est la parole que le Seigneur Yéhoshoua a utilisé pour interpeller les chrétiens, ses enfants, sur leur responsabilité sociale en général et vis-à-vis des prisonniers en particulier.

Ce verset est assez explicite, cependant, il n’est pas certain que nous chrétien l’avons bien assimilé et agissons selon l’idée et l’esprit que le Seigneur y véhicule.

Le Cameroun est l’un des pays où les conditions de détention des prisonniers sont des plus rudes. En effet, les prisonniers manquent de tout et ce n’est pas juste une vue de l’esprit. L’univers carcéral est rude en général, mais, au Cameroun, cette précarité est accentuée par le peu de moyen consacré au fonctionnement des prisons, mais aussi par la densité de la  population carcérale.

Le Cameroun dispose de 10 prisons centrales, 48 prisons principales (de niveau départemental) et 16 prisons secondaires (de niveau d’arrondissement).

Les deux principales prisons sont : la prison centrale de Kondengui à Yaoundé (4 410 détenus en 2008) et la prison centrale de New Bell à Douala (4 963 détenus en 2008).

Pour rappel, la prison centrale de Douala a été construite pour accueillir 1500 prisonniers. A ce jour, la population carcérale est 4 fois plus élevée qu’ initialement prévu.

La prison centrale de Ngaoundéré a été construite en 1920 pour 1000 détenus. Elle accueille à ce jour environ 15000 détenus, faisant de cette dernière la prison la plus surpeuplée du Cameroun et donc la plus critique en termes de survie de détenus.

Toutes ces prisons, vétustes pour la plupart, sont bondées de monde qui manquent de visites, de vêtements, de chaussures, de nourriture, de matelas, de sanitaires, mais surtout de l’Évangile.

Dans une vidéo récente, un ancien détenu raconte les conditions de détention : ils étaient massés à plus de 200 personnes dans une cellule de moins de 30m² et devaient dormir les uns sur les autres et  faire des roulements pour dormir par vague. La tuberculose et le Choléra sont présents partout et, ceux qui ont de la visite et de la famille, des proches et de l’eau minérale sont des privilégiés.  Il existe une seule fosse sceptique pour les 6300 prisonniers, qui doit être vidangée 2 fois par semaine, manuellement avec des sceaux par des prisonniers sélectionnés au hasard et sans aucune protection manuelle, de visage, de pieds. Il dit avoir dépensé à sa sortie de prison beaucoup d’argent pour se maintenir en bonne santé.

Telle est la réalité en prison de nos jours dans les prisons au niveau du Cameroun.

Le Seigneur Yéhoshoua par sa grâce a réveillé l’esprit de plusieurs de ses enfants qui se sont levés pour aller vers ces oubliés afin de mettre en pratique la Parole et aider ces prisonniers spirituellement et matériellement.

 

« Nous devions seulement nous souvenir des pauvres, ce que je me suis aussi efforcé de faire. »
Galates 2: 10 (BYM)

Ainsi, les prisons d’Ebolowa et d’Akonolinga sont constamment visitées par les bien-aimés, de même la Prison d’Edéa a été visitée.

Il importe pour nous, enfants du Seigneur de comprendre que cette tâche nous incombe. En effet, la création attend avec un ardent désir la manifestation des fils d’Elohîm (Romain 8 : 19).

Le Seigneur Yéhoshoua nous a sauvés afin que nous pratiquions les bonnes œuvres qu’il a préparées d’avance afin que nous marchions en elles (Éphésiens 2: 10), et la visite des prisons en fait partie.

Nous espérons une prise de conscience et des actions concrètes de la part des bien-aimés qui liront cet article.

Que Toute la gloire revienne à Yéhoshoua, celui qui est, qui était et qui vient. Amen ! Amen !

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