Le Cameroun est un pays riche en ressources naturelles, pourtant l’accès à l’eau potable demeure un défi quotidien pour une grande partie de sa population. Environ 30 % des Camerounais soit près de 9 millions de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable. En zones rurales, seulement 52 % de la population peut se procurer une eau salubre, forçant les autres à parcourir plusieurs kilomètres pour atteindre une rivière, un marigot, un puits ou un forage bien souvent non traité et suspecté d’être contaminés.
À Douala, par exemple, une étude dans l’arrondissement de Douala V révèle que 65,6 % des ménages consomment principalement de l’eau de forage, avec une disponibilité moyenne de seulement 1,8 litre d’eau potable par personne et par jour. Ce chiffre est très en dessous du seuil minimal de 7,5 litres par personne et par jour nécessaire à la survie, et encore plus loin des besoins standards de 15 à 20 litres requis quotidiennement pour couvrir la boisson, la cuisine et l’hygiène de base. Dans certains quartiers non raccordés, moins de 10 % des ménages bénéficient d’un branchement au réseau public, même dans les grandes villes comme Bafoussam.
Le manque d’eau potable favorise la propagation de maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra ou la typhoïde, responsables de milliers de décès chaque année, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.
Face à cette situation, nombreux sont ceux qui, faute d’alternative, se résignent à boire ce qu’ils trouvent, au risque de leur santé. Mais au-delà de cette crise visible, une autre soif sévit : une sécheresse spirituelle plus silencieuse, mais tout aussi dévastatrice. En effet, Tout comme l’eau polluée met en péril le corps, les fausses doctrines, séduisantes mais toxiques, empoisonnent les âmes. De même que les infrastructures de distribution d’eau sont défaillantes, la diffusion de la véritable Parole d’Elohîm est elle aussi compromise : inégale, déformée, parfois inexistante. Dans beaucoup d’églises, la Parole est diluée, corrompue ou remplacée par des enseignements humains déconnectés de la vérité biblique.
Ceux qui ont soif de vérité doivent souvent se contenter de ce qu’ils trouvent ici et là des sermons superficiels, des doctrines douteuses comme on se contente d’un puits incertain ou d’un marigot trouble. Sans accès à une Parole pure et vivifiante, les croyants errent, affamés et desséchés spirituellement.
Yéhoshoua ha Mashiah (Jésus-Christ) a pourtant promis une « eau vive » une source qui désaltère l’âme et mène à la vie éternelle Yohanan (Jean) 4:14 “Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour une vie éternelle.”. Mais cette eau, tout comme l’eau potable, ne coule pas librement partout. Il faut creuser, chercher, et parfois lutter pour y accéder. Quand l’eau est rare, les corps souffrent. Quand la Vérité est corrompue, les esprits périssent. Le Cameroun fait face à une double soif : une soif du corps et une soif de l’âme. Face à cette urgence, il est temps de restaurer les sources : améliorer les infrastructures pour garantir une eau potable accessible à tous, et revenir à l’enseignement authentique des Écritures pour désaltérer les cœurs.
Il nous faut creuser des puits pour les corps, mais aussi pour les âmes. Car seule une Parole pure, non falsifiée, peut apporter la vie, la guérison et l’espérance véritable.
Nouvelles formes de pollution doctrinale observer au Cameroun
« Sauver, c’est sauver » : une grâce sans engagement ?
Cette doctrine, très répandue aujourd’hui au Cameroun, enseigne qu’une fois sauvé, on le reste pour toujours, peu importe la conduite de vie ou l’état du cœur. Elle insinue que la persévérance dans la foi, la crainte d’Elohîm, la repentance continue et la sanctification ne sont pas nécessaires. Pourtant, les Écritures nous avertissent clairement : le salut n’est pas un acquis à prendre à la légère, mais un chemin à garder jusqu’à la fin.
Apokalupsis (Apocalypse) 3 :5 nous donne un éclairage solennel :
“Le victorieux sera revêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai jamais son nom du livre de vie, mais je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.”
Ce verset montre que le nom d’un croyant peut être effacé du livre de vie, ce qui implique que le salut peut être perdu si l’on ne persévère pas dans la fidélité. Le Seigneur ne fait pas de promesses vaines : si un nom peut être effacé, c’est qu’il a d’abord été inscrit. Cela contredit frontalement la doctrine d’un salut « automatique » ou irréversible.
Le salut véritable est une grâce offerte gratuitement, mais il engage celui qui la reçoit à marcher dans l’obéissance, la vigilance et l’amour du Seigneur jusqu’à la fin. Ce n’est pas une porte ouverte à l’insouciance morale, mais une invitation à une transformation réelle et durable.
- « Dieu la Mère » : une contrefaçon du Dieu unique : La WMSCG (World Mission Society Church of God) qui est une secte coréenne, enseigne l’existence d’une “ mère céleste “. Mais “ YHWH notre Elohîm est un “ Devarim (Deutéronome) 6:4. Il n’y a ni épouse céleste ni divinité féminine dans les Écritures.
- « La fausse médiation humaine » : une dérive qui usurpe la place du Mashiah
Dans de nombreuses assemblées aujourd’hui, des hommes sont érigés en figures centrales de la foi, au point d’être vénérés, invoqués ou considérés comme des sauveurs modernes. Certains les suivent aveuglément, lisent des écrits prétendument « sacrés » à leur effigie, ou affirment qu’ils sont les seuls vrais envoyés d’Elohîm, comme si leur parole avait la même autorité que celle des Écritures. Cela revient à placer sa foi dans une chair mortelle, et non dans la Parole vivante.
Cette exaltation de l’homme détourne du seul fondement véritable de la foi : Yéhoshoua ha Mashiah. Il est écrit :
« Et le salut n’est en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné aux humains, par lequel il nous faille être sauvés. » (Actes 4 :12)
Élever un homme, quel qu’il soit, au rang de médiateur ou d’intercesseur entre Elohîm et les hommes, c’est renier l’œuvre unique de la croix du Mashiah. Cette dérive ouvre la porte à la manipulation spirituelle, au culte de la personnalité, et à une dépendance malsaine envers des figures humaines.
Le même danger se retrouve dans certaines pratiques qui présentent des figures religieuses comme médiatrices ou co-rédemptrices, en contradiction totale avec les Écritures. Or la Bible est claire :
« Car Elohîm est un, et le médiateur entre Elohîm et les humains est un, l’humain Mashiah Yéhoshoua, » (1 Timotheos (1 Timothée) 2 :5)
Toute doctrine qui place un autre médiateur entre l’homme et Elohîm qu’il soit prophète, leader spirituel ou figure religieuse usurpe la place qui revient uniquement au Fils d’Elohîm. Le véritable chemin vers le Père ne passe par aucun autre canal que celui du Mashiah, le seul Sauveur, le seul intercesseur, le seul fondement.
- « Le commerce dans l’Église » : La vente d’objets « oints », les concerts payants, les consultations tarifées… « Ma maison sera appelée une maison de prière… mais vous en avez fait une caverne de voleurs » Mattithyah (Matthieu) 21:13.
Ces dérives sont autant de rivières polluées qui ne désaltèrent plus, elles empoisonnent le peuple d’Elohîm qui n’a pas besoin d’eau trouble, mais de l’eau vive que seul Mashiah peut offrir Yohanan (Jean) 4:14. Il est temps de revenir à la Parole pure, d’ouvrir les Écritures, et de rejeter tout enseignement qui n’est pas fondé sur la vérité biblique.
Ce n’est qu’à cette condition que les âmes pourront véritablement être désaltérées, purifiées, et conduites à la vie éternelle.
Le Seigneur cherche au Cameroun des cœurs assoiffés de Sa Parole authentique et véritable, non déformée, non vendue, non diluée. Des hommes et des femmes qui refusent de boire aux eaux du fleuve de Schichor ou aux eaux de Marah, mais qui reviennent à la source pure de l’Évangile éternel. C’est là que se trouve la vraie liberté, la vraie guérison, la vraie vie. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira Yohanan (Jean) 8 :32. Des hommes et des femmes qui ont soif de l’eau qui descend du ciel et qui restaure l’âme. Il est impératif que l’Église revienne à la pureté de l’Évangile.
Trop de croyants du monde et du Cameroun en particulier se sont éloignés de la source, préférant des citernes fissurées, pleines d’eaux souillées par les fausses doctrines. Elohîm le déplore : “Car mon peuple a commis doublement le mal : Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes brisées qui ne retiennent pas l’eau.” Yirmeyah (Jérémie) 2:13.
Yéhoshoua est le rocher qui nous abreuve. Or je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée et qu’ils sont tous passés au travers de la mer, et qu’ils ont tous été baptisés en Moshé dans la nuée et dans la mer, et qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient au rocher spirituel qui les suivait, or le rocher était le Mashiah. I Corinthiens 10 :1-4
Il est temps de faire un choix. Il est temps de :
- Discerner les eaux polluées des eaux vivifiantes, en reconnaissant les enseignements qui flattent la chair et qui détournent de la croix.
- Rejeter les doctrines corrompues, les paroles séduisantes mais sans fondement biblique, qui éloignent les âmes du véritable chemin.
- Revenir à Yéhoshoua ha Mashiah, la seule source d’eau vive, celle qui purifie, sanctifie et prépare un peuple pour la sainte nouvelle Yeroushalaim.
Que chacun entende cet appel à la purification. Que tous ceux qui ont soif s’approchent de la source intarissable. C’est maintenant le temps de revenir à Yéhoshoua et de boire cette eau vive, afin de ne plus jamais connaître la soif spirituelle.
“Et YHWH te conduira continuellement, il rassasiera ton âme dans les grandes sécheresses, il fortifiera tes os et tu deviendras un jardin arrosé, une source d’eaux dont les eaux ne tarissent pas.” (Yesha’yah (Ésaïe) 58:11).